L'entreprise
Depuis 2013 PHANTOM INTERNATIONAL produit et commercialise des produits haut de gamme et innovants dans le monde de la voile de compétition et de loisir.
Parmi ses innovations, le catamaran Flying Phantom est unique en son genre. Présenté en première au salon nautique de Paris en décembre 2013, il vendu exclusivement sur internet. Le Flying Phantom est le premier catamaran de sport de série volant au monde. Le Flying Phantom imaginé par Alexandre Udin atteindrait 60 km/h en vitesse de pointe tout en naviguant à quelques centimètres au-dessus de l’eau. Équipé de grands foils courbés vers l’intérieur et de safrans en T, le bateau se surélève du niveau de la mer dès 7 nœuds de vent. Commercialisé depuis la France et vendu à 80% à l’export, le voilier a nécessité trois années de recherche et de développement avant d’être mis à l’eau.
Pour concevoir son voilier, Alexandre Udin s’est appuyé sur les retours d’expérience de skippers de renom, comme Franck Cammas ou François Gabart. Si le Flying Phantom est destiné aux marins sportifs, il a aussi été pensé pour les amateurs avertis et en quête de nouvelles sensations.
Repères
Effectif | Création |
---|---|
< 5 | 2013 |
Marqueurs


Collaboratif
Les marqueurs de ce projet

Collaboratif
Cultiver le goût du collectif, du coopératif, des réseaux et du « faire ensemble » au service d’ambitions et de projets durables.


Innovation
Les marqueurs de ce projet

Innovation
Innover dans tous les domaines, prendre des risques et chercher à dessiner le futur pour créer de la valeur et de l’emploi.


Internationalisation
Les marqueurs de ce projet

Internationalisation
Être ouvert et connecté sur le monde pour faire valoir ses savoir-faire et exporter.
Son inscription dans la Glaz économie
Domaine d'Innovation Stratégique
DIS 3 – Des activités maritimes
Pour une croissance bleue
DIS 3 – Des activités maritimes
Pour une croissance bleue
Une vision d’avenir
Une fenêtre météo favorable s’ouvre pour les énergies marines renouvelables (EMR). Le vent, les vagues, les marées et les courants dessinent l’horizon d’une croissance durable, tournée vers la mer et l’emploi.
Piliers de la transition écologique, les EMR annoncent une énergie propre, sûre et efficace. Elles sont aussi une réponse à l’approvisionnement électrique local.
Dans leur sillage, la technologie au service de la performance environnementale ouvre des perspectives de développement économique pour l’exploitation des ressources vivantes (pêche, aquaculture…), la sûreté maritime, le nautisme, le naval de défense, les sciences et technologies marine, les ports de commerce et la construction navale.
La mer et sa biomasse sont aussi un formidable vivier d’applications en biotechnologies dans les secteurs industriels de la santé, des matériaux, de la cosmétique, de la nutrition…
L’objectif affiché pour la Bretagne : devenir, d’ici 2020, la première région française pour la production d’électricité renouvelable avec une puissance de 3 600 MW, dont 1 250 MW provenant des EMR. Pas moins de 180 entreprises, 36 équipes de recherche, 2 sites pilotes, 4 démonstrateurs, un pôle de compétitivité à vocation mondiale (Pôle Mer Bretagne Atlantique) et un institut d’excellence de la transition énergétique (France Énergies Marines) s’y emploient quotidiennement.
Investir dans les activités maritimes ?
C’est renforcer l’indépendance énergétique de la Bretagne en ouvrant de nouveaux marchés à ses industries. C’est aussi valoriser au mieux ses ressources naturelles au bénéfice de l’emploi et de l’environnement. C’est également renforcer la compétitivité des filières nautique et navale.
Des atouts qui font la différence
Littoral oblige, la Bretagne possède une grande tradition d’industries tournées vers la mer et la moitié du potentiel français de recherche maritime. Ses PME et ses laboratoires tirent le meilleur parti de l’immense potentiel offert par la biodiversité marine et la biomasse aquatique des côtes bretonnes. Son infrastructure portuaire joue également un rôle primordial dans le développement des EMR, notamment avec le projet d’aménagement de 50 hectares dédiés à cette énergie dans le port de Brest.
La conquête de l’indépendance énergétique repose sur une forte volonté politique. Elle fait écho au dynamisme collectif et de R&D favorable à l’innovation dans une région qui porte un tiers de la pêche et de la conchyliculture de France mais aussi un savoir-faire reconnu dans les secteurs du nautisme et de l’environnement.
Pour aller plus loin : Fiches détaillées des domaines d’innovation stratégique
Nautisme & Matériaux
L’innovation sur le pont
Rayonner comme une terre de savoir-faire et de potentialité d’innovation dans le nautisme durable, l’éco-construction navale et les biomatériaux
Aujourd’hui
Avec 2 700 km de côtes, la Bretagne possède la plus grande façade maritime de France. Elle constitue un extraordinaire terrain d’aventure pour la navigation à voile et à moteur.
Fort de 1 300 entreprises et de 7000 emplois, la secteur nautique breton s’appuie sur un riche tissu de jeunes et petites entreprises, spécialisées dans les domaines de pointe et des marchés de niche. Ces PME et TPE font valoir leur savoir-faire et leur passion dans les activités de construction, de réparation et de services. Le secteur est fortement implantée en Bretagne sud, notamment dans les bassins de Quimper, Lorient, Vannes et également à Brest.
Le nautisme breton se distingue également par son expertise dans le domaine de la course au large (80 % de l’économie de la course au large française avec 1100 emplois directement liés à cette activité) avec des chantiers navals mondialement reconnus (JFA Chantier naval, Structures, CDK, Multiplast, etc.), des navigateurs de renom (Michel Desjoyeaux, Roland Jourdain, Thomas Coville, Jean Le Cam, François Gabart, Armel Le Cléac’h, Franck Cammas…), un pôle de formation d’excellence sur la course au large (Port la Forêt), et de grands événements sportifs (Route du Rhum, Trophée Jules Verne, Solitaire du Figaro, Transat AG2R, Volvo Ocean Race). Ce savoir-faire mêlant aventure et haute-technologie irrigue les secteurs de l’aéronautique, de la défense, de l’automobile, des EMR.
Une ambition pour demain
Le nautisme sera durable et responsable. La filière investit dans la recherche de technologies vertes pour garder le cap d’un développement économique plus respectueux de l’environnement. Ecoconstruction, biomatériaux, gestion des déchets, production d’énergie, recyclage et services innovants aux usagers… De la conception à la déconstruction, la plaisance bretonne parie sur le navire du futur pour faire la course en tête.
La filière nautique peut compter sur l’association des chantiers et laboratoires R&D pour apporter des solutions techniques répondant à des exigences de design, de performance et de maîtrise des coûts.
Dans un marché très concurrentiel, le nautisme breton gardera le cap grâce à l’innovation, l’investissement productif, l’ouverture à l’international et le travail collaboratif.
Agir pour le secteur Nautisme & Matériaux en Bretagne
Plaisance :
- Création d’un site web dédié à l’emploi dans les activités nautiques sur le Portail du nautisme en Bretagne ;
- Création d’un portail web spécialisé dans le marché des bateaux d’occasion ;
- Étude sur un projet de recyclage en combustible des bateaux en fin de vie.
Matériaux composites :
- Regroupement en Bretagne sud (Ploemeur), sur le plateau technique CompositTIC de tous les centres d’innovation technologique bretons spécialisés dans les matériaux composites.CompositTIC est porté par le LIMAT B (Laboratoire d’Ingénierie des MATériaux de Bretagne de l’Université de Bretagne-Sud) ;
- Projet de construction d’une ligne pilote pour la production de matériaux composites dans l’automobile, qui verra le jour sur le site de PSA à Rennes (La Janais). Le projet représente un investissement de 20 millions d’euros et est soutenu par les collectivités locales bretonnes et l’État dans le cadre du plan national de réindustrialisation « Usine du futur».
Pour aller plus loin : La stratégie de filière Naval & Nautisme